À la découverte de B. Labeau

Vendredi dernier, Brighton Labeau signait à l’USCL en provenance d’Amiens. À un jour de ses premiers pas en tant que Bélier, le néo-Cristolien a accepté de répondre à quelques questions.

Brighton, peux-tu présenter ton parcours aux supporters ?

Je suis né à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis. J’y ai vécu un an avant de déménager dans l’Essonne. J’ai débuté le football très tôt, à l’âge de 4-5 ans dans le club d’Arpajon (Essonne) avant de rejoindre Brétigny. J’y ai fait toutes mes classes avant de rejoindre le centre de formation de l’AS Monaco à 15 ans. Comment s’est déroulée ta formation à Monaco ? Je me souviens que je devais être pré-sélectionné en Équipe de France U17, mais, je me suis blessé au dos. Suite à cela, j’ai connu une première saison très très difficile avec beaucoup de blessures. J’ai dû jouer une dizaine de matchs à peine. La seconde saison était relativement bien. À l’âge de 20 ans, j’ai marqué six buts en onze matchs… Le club m’a donc fait signer mon premier contrat professionnel. La saison qui a suivi était plus délicate, car je ne marquais pas assez de buts, tout se jouait sur des détails.

 

Penses-tu que la nouvelle dimension de l’ASM a pu te fermer des portes ?

Oui, c’est certain ! Le fait d’avoir remporté le championnat la saison dernière et la bonne participation du club en Ligue des Champions, il fallait vraiment avoir un talent hors du commun, comme Kylian Mbappé, pour espérer percer.

 

L’été dernier, tu rejoins Amiens. Pourquoi avoir opté pour ce club ?

Je voulais du temps de jeu. Initialement, j’ai signé pour la Ligue 2. Au moment de la signature, le club était encore en Ligue 2 et a réalisé une fin de saison folle qui a propulsé le club en Ligue 1. D’un point de vue plus personnel, avant d’intégrer le centre de formation, mes parents ne loupaient pas un match et puis, pendant près de six ans, je me suis retrouvé à plus de 900 km d’eux… Cela me permettait de me reprocher de ma famille qui vit toujours en banlieue parisienne.

 

Tu as donc signé pro il y a maintenant deux ans, mais tu n’as connu que ton premier match dans le championnat professionnel cet été face au PSG. Qu’as-tu ressenti ?

Quand j’étais plus jeune, le PSG était un petit peu en difficulté donc il ne m’a pas fait rêver, mais, comme mon papa est supporter parisien, je regardais donc beaucoup de matchs du PSG avec lui. Joué mon premier match au Parc des Princes était donc un rêve pour mon papa et moi. Je suis sûr qu’il devait être très ému de me voir faire mes premiers pas de cette façon.

 

Tu nous as donc rejoints depuis quelques jours maintenant. Pourquoi ce choix ?

J’avais quelques pistes en Ligue 2 et National, notamment Laval. Mais, l’USCL était très intéressé par mon profil. Cela m’a poussé à dire oui, car je veux à tout prix du temps de jeu, et le club a su être convainquant.

 

Peux-tu nous présenter ton profil de joueur ?

Tout d’abord, je suis très compétiteur. Ensuite, au niveau du placement sur le terrain, je peux jouer à différents postes. J’ai débuté la saison en pointe, puis, au fur et à mesure, je jouais sur le côté, car cela me permettait d’utiliser ma vitesse et ma puissance. Je ne suis pas un joueur technique à la Neymar, mais si je dois réaliser un geste afin d’éliminer et passer en puissance devant l’adversaire, je n’hésite pas.

 

Comment se passe ton intégration au sein du vestiaire ?

Je me sens très bien. Plus j’avance dans le temps, plus les gars de l’effectif s’ouvrent à moi. On discute, on apprend à se découvrir et certains commencent déjà à me taquiner (rires) ! Je pense que tout va bien se passer. Je suis venu pour aider le club et j’ai hâte de retrouver les terrains.

 

Propos recueillis par SA
Photos : J. Lopes et SA