Ibrahima Seck : « On est difficile à battre »

Confortés dans leurs qualités collectives après leur très bonne prestation en Moselle, les Cristoliens nourrissent encore des regrets sur l’issue finale du match contre Metz tant ils avaient le leader à leur merci. Symbole d’un groupe qui ne lâche rien, Ibrahima Seck est convaincu qu’ensemble, ses partenaires et lui, sont presque imbattables. Caen est prévenu… les Béliers vendront encore chèrement leur peau ce soir !

USCL : Selon vous, qu’est-ce qui a permis à l’USCL de signer une si bonne prestation face à Metz ?

Ibrahima Seck : On a tous été dans le même projet. Notre objectif était de présenter un bloc compact et de tous défendre ensemble pour laisser le minimum d’espaces à Metz. On savait que ça leur poserait des problèmes à développer leur jeu. Après, ce résultat (1-1, ndlr) nous laisse quand même un peu de déception parce qu’on a eu les occasions pour gagner le match. Mais Metz a bien joué le coup. Ils savaient qu’ils ne pouvaient pas gagner, ils ont donc tout fait pour ne pas perdre.

 

USCL : Pensez-vous que l’équipe sera en mesure de répéter ce genre de performance contre tous ses adversaires ?

IS : C’est sûr que ça ne sert à rien de tenir tête au leader de Ligue 2 si on ne gagne pas nos matches contre les équipes mal classées. Tous les points sont importants mais on sait que ceux qu’on prendra contre nos adversaires directs pour le maintien pèseront plus lourd en fin de saison.

 

USCL : Lors du match aller Caen avait survolé les débats en s’imposant 3-0 contre Créteil. Comment voyez-vous le match retour qui se joue ce soir ?

IS : Contre Caen, c’est nous qui avions fait les erreurs qui leur avaient permis de nous battre. Mais on a beaucoup appris de cette défaite et on a bien progressé depuis. Aujourd’hui, nous ne faisons plus les mêmes erreurs et ce soir, nous avons l’obligation de faire un résultat pour continuer sur une bonne série. L’état d’esprit qu’on a affiché sur la deuxième mi-temps contre Châteauroux, ou pendant tout le match contre Metz montre que quel que soit l’adversaire on est difficile à battre quand l’équipe entière est impliquée dans son projet.

 

Propos recueillis par JG

Photo AFR José Lopes