RIFFI MANDANDA : « NOUS N’AVONS PLUS LE DROIT À L’ERREUR »

Riffi Mandanda est revenu pour nous sur sa première saison à Créteil et la future réception de Villefranche ce vendredi à Duvauchelle.

Bonjour Riffi, quel est l’état d’esprit de l’équipe actuellement ?

L’état d’esprit reste bon car au classement, nous avons encore la possibilité de faire quelque chose. Nous sommes sur un bon nombre de matchs positifs dans le jeu. Nous sommes encore dans la course.

Il ne reste plus que 4 matches avant la fin de la saison 2021-2022. Quel regard portes-tu maintenant sur l’USCL ?

Ce club n’a rien à faire en National, il doit être en Ligue 2. J’aime beaucoup l’esprit familial qui règne ici. C’est pour cela, mais aussi pour les personnes qui travaillent au club, pour les infrastructures et pour cette grande ville que Créteil doit jouer plus haut.

Cette saison, tu es considéré comme l’un des meilleurs gardiens de National. Est-ce gratifiant pour toi ?

L’un des meilleurs gardiens de National ? Je ne sais pas (rires)… ça c’est vous qui le dites…Mais si c’est vrai, cela me fait plaisir. Aujourd’hui, ce n’est pas ma priorité, le plus important c’est de maintenir notre équipe en National.

Tu as effectué 7 Clean-Sheet en championnat. Fais-tu attention à ce type de statistique pour te perfectionner ?

Je fais rarement attention à cela pendant la saison. Peut-être en fin d’année quand je ferai un bilan du nombre de but encaissés et des clean sheets. Lors de chaque match, j’essaye de faire mieux que le précédent et mon plus gros concurrent, c’est moi-même. Je ne regarde pas les autres gardiens de National. Je me concentre sur moi pour être meilleur chaque semaine.

Est-ce que la pression s’intensifie dans ce sprint final pour le maintien ?

Nous sommes sous pression. Le club et les joueurs veulent se maintenir. Nous avons le travail de beaucoup de personnes entre nos mains. Il faut se servir de cela pour aller chercher les points qui vont nous maintenir à la fin de la saison. On a quatre finales à jouer et nous n’avons plus le droit à l’erreur.

Vendredi, nous affrontons le FC Villefranche-Beaujolais, candidat à la montée, comment analyses-tu cette rencontre ?

Cette rencontre contre Villefranche va être difficile, mais nous n’avons plus le temps ni le droit de se demander contre qui on joue. Il faudra être à 4.000% pour gagner ces quatre matches. Nous allons le préparer comme tous les autres.