[Interview] Vivien Cédille, au service des gardiens !

À 26 ans, celui qui est arrivé au club en 14 Fédéraux et qui est l’un des portiers de l’équipe première passe un nouveau cap en s’investissant auprès des jeunes gardiens du club. Un passage de témoin dont Vivien mesure toute l’importance lui qui a grandi sous l’œil du Bélier. Entretien…

Bonjour Vivien, rappelle nous ton parcours avant d’intégrer l’équipe première de l’USCL…

A l’époque, j’ai intégré Créteil pour jouer en 14 ans Fédéraux, puis j’ai joué à Torcy en U17 national. Ensuite, je suis retourné à Créteil en U19 DH avec un titre de champion et un 16eme de finale de coupe Gambardella. Je suis ensuite monté chez les séniors.

Tu avais brièvement quitté le club avant d’y revenir…

Oui, lorsque je suis monté avec l’équipe réserve, j’ai connu la montée en CFA 2 en 2015-2016 en temps que gardien titulaire jusqu’à mi janvier, avant de signer à Luçon en tant que 3eme gardien de National. Après le dépôt de bilan de Luçon, je suis revenu à Créteil en 2016-2017 dans le groupe National en tant que 3ème gardien jusqu’à aujourd’hui. J’ai eu aussi la chance de connaître une montée de national 2 en national 1 en 2018-2019.

Depuis cette saison, tu es également devenu entraîneur de gardiens chez les plus jeunes…

Mon frère étant éducateur (dans un autre club) m’a toujours demandé mon avis sur ses gardiens, donc il m’est m’arrivé de faire des séances spécifiques à ses gardiens. Quand Vincent Di Bartoloméo m’a appelé pour me proposer d’entraîner les gardiens de la pré-formation, je n’ai pas hésité une seconde, il fallait juste trouver le bon créneau par rapport à mon emploi du temps.

C’est un coup d’essai ou tu penses poursuivre l’aventure ?

Non, je pense à passer mes diplômes et continuer d’entraîner les gardiens. J’aime partager mes connaissances, former et aider des jeunes gardiens à aimer ce poste si particulier pour qu’ils aillent le plus haut possible… J’ai la chance d’avoir des gardiens à l’écoute et prêts à travailler. Je pense qu’on était bien partis pour progresser ensemble mais avec la crise sanitaire c’est devenu très compliqué.

Depuis le couvre-feu, les séances se font rares…

Malheureusement, aujourd’hui entre mon emploi du temps avec la national, et le couvre feu, nous n’avons pas réussi à trouver un nouveau créneau pour que je puisse entraîner les jeunes gardiens. La crise sanitaire a compliqué notre quotidien. J’ai la chance de pouvoir continuer à pratiquer ma passion, mais je vous avoue que le fait de pas entraîner les gardiens me manque. J’espère les retrouver le plus vite possible dans de bonnes conditions.