J’aime jouer sous pression !

Depuis 1999, Samir Amirèche porte le maillot du club de sa ville avec fierté. A Libourne la semaine dernière comme par le passé, sa résistance et sa capacité à évoluer sous pression lui ont permis à changer le destin de l’USCL.

USCL : A Libourne, la présence de joueurs expérimentés tels que David Terrier, Rui Pataca et vous même a coïncidé avec la première victoire à l’extérieur de la saison. Y voyez-vous une explication ?
Samir Amirèche :
Je pense que pour ce match à Libourne le staff technique a d’abord sélectionné les joueurs qui étaient le plus en forme. Sur le plan personnel, j’ai été satisfait d’intégrer le 11 de départ car je suis un homme à enjeu. Mon défi est de quitter le terrain sans que nous ayons encaissé de but. En début de saison, sur les cinq matchs où j’avais débuté titulaire, nous n’avions pas pris de but. J’étais content de remporter ce challenge ! De manière plus générale, je pense bien connaître mes coéquipiers dans le jeu et vice versa, ce qui nous permet d’être très vite complémentaires et efficaces en défense.

USCL : Samir, depuis que vous êtes au club, vous avez toujours été l’un des acteurs majeurs des fins de saison délicates. Quel est votre secret ?
SA :
J’ai très peu joué lors des derniers matchs, mais aujourd’hui on sent le besoin de me faire jouer car je suis l’âme du club et j’aime jouer sous pression. C’est pour sentir l’adrénaline que je joue au football ! Dans ces instants intenses, j’ai parfois l’impression de « sentir les choses » et c’est ce qui m’a permis d’être décisif par le passé. En 2000/01, j’avais inscrit 4 buts en 4 matchs (Ndlr : dont un doublé) et nous avions finit sur une bonne série : 6 victoires, 1 nul et 1 défaite. En 2004/05, j’avais inscrit le but victorieux à Clermont pour le seul succès à l’extérieur de la saison. La semaine dernière, j’étais à Libourne pour notre première victoire à l’extérieur.

USCL : Après ce premier succès de l’année 2007, il sera important de confirmer face à Reims…
SA :
La victoire à Libourne et la joie qui a suivi nous a permis de ressouder le groupe. Mais nous savons que les matchs les plus difficiles restent à venir. Cette victoire est un palier franchi mais la route est encore longue. Reims ne viendra pas à Duvauchelle pour rigoler. Ils ont battu les 4èmes (Ndlr : Le Havre) alors pourquoi ne pas s’offrir les 18èmes ? Ils ont l’intention de finir à une place honorable et  ne nous feront pas de cadeau.
De notre côté, nous avons le couteau sous la gorge, il faudra absolument gagner contre Reims. C’est avec nos tripes que nous pourrons faire quelque chose contre cette équipe. Tout se jouera au mental. Il faudra être concentrés dès le début, pour être présents physiquement et mentalement. Et quand la fatigue se fera sentir, c’est l’équipe qui ne lâchera rien qui fera la différence.