La Paillade prend feu…

Alors que tout semblait laisser présager un match nul, Montpellier s’est tiré une balle dans le pied. Dans les arrêts de jeu. Le cauchemar continue pour Loulou. Il s’éloigne pour Armand Lopes et l’USCL.

« Une première période ennuyeuse. » Là-dessus, David Terrier, le capitaine cristolien, en convient. Peu d’occasions et peu de spectacle. A peine trois tirs de part et d’autre. Deux tentatives d’Effa et une demi-volée trop puissante de Pataca, pour les Franciliens. Pour Nicollin et les siens, une belle percée d’Oliseh et deux offensives timides. Oliseh, l’homme en vue de la première mi-temps. Il sera tout prêt de l’ouverture du score, après un festival dans la défense cristolienne (23’). Sans réussite.

A la pause donc, l’attrait se trouvait surtout dans les tribunes. Duvauchelle recevait du beau monde pour ce match en retard de la 35ème journée. Pauleta, Jean Fernandez, Sammy Traoré ou encore Alexandre Ruiz venaient assister au duel des mal-classés. Mais de retour des vestiaires, Artur Jorge semble vouloir donner le ton. Argelier laisse sa place à Boulebda. Créteil-Lusitanos semble vouloir se tourner vers l’attaque. Semble seulement, pour l’instant. La partie reste équilibrée. Hachée, aussi, entachée par de nombreuses fautes. M. Gautier, l’arbitre de la rencontre n’aura pas chômé sans pour autant dégainer (à peine trois cartons jaunes).

Finalement, c’est dans les dernières vingt minutes que le jeu se décante. Chakouri se retrouve seul sur un coup-franc montpelliérain mais il manque sa tête (71’). Une minute plus tard, les Béliers répondent. Centre depuis le côté droit de Pataca pour Effa qui perd son duel avec Jourdren dans la surface. Les débats s’intensifient. Terrier, très en vue, lance une ouverture de 30 mètres pour Pataca, dans la surface. L’attaquant portugais arme et frappe mais Jourdren parade à nouveau. Le match paraît alors plié. Arrêts de jeu. Et corner pour l’USCL. Celui de la dernière chance. Boulebda s’en charge, côté gauche. Il est rentrant, brossé, travaillé et vicieux. Carotti, dans la petite surface, dévisse son dégagement … et le ballon rentre. Inespéré. Et surtout « sévère » pour Courbis. Même Artur Jorge le concède : « L’USCL a eu de la réussite. » Et poursuit ainsi sa série. Huit rencontres sans défaite. Un grand huit avec un grand cœur. Et trois points qui viennent faire 40. Encore trois et les Béliers seront sauvés. Ce sera pourquoi pas vendredi à Niort.