Faites connaissance avec Maxime Partouche

Révélé à l’âge de 17ans au Parc des Princes, Maxime Partouche a dû, malgré son statut de « chouchou », quitter son club de cœur pour trouver du temps de jeu. De retour dans l’hexagone après son exil en Grèce, le milieu de terrain a retrouvé le sourire avec l’USCL. Il se dévoile aux supporters au fil du questionnaire de la rédaction.

Quel est votre premier souvenir de football ?
Maxime Partouche :
A six ans, ma mère m’a inscrit au basket, un sport de salle, pour ne pas que je sois trop exposé au froid, mais j’ai détesté ça ! C’est après que j’ai découvert le foot, j’ai tout de suite adoré !

Quel joueur reconnu ne déclenche pas pour autant votre enthousiasme ?
MP :
Nasri.

Quel match d’anthologie avez-vous raté ?
MP :
Un Manchester – Real en Ligue des Champions il y a quelques années (quart de finale retour en 2002/2003, ndlr). Je regrette de ne pas avoir vu en direct le triplé de Ronaldo, mon joueur préféré, ni l’ovation que lui a faite Old Trafford mais heureusement j’avais enregistré le match. J’ai toujours la VHS, d’ailleurs !

Quel joueur, décrié par les connaisseurs, aimez-vous malgré tout ?
MP :
Guti a souvent été attaqué pour son caractère de chien (sic), mais à l’époque où il jouait à Madrid il avait une telle qualité de passe qu’il pouvait éliminer toute l’équipe adverse sur un ballon.

Quelle équipe pourriez-vous regarder jouer tous les jours ?
MP :
Le Real ! C’est un club à part. Son histoire, ses titres, ses joueurs et même le fait qu’il joue tout en blanc, tout ça dégage du prestige, de la classe. Je les ai toujours suivis, même lorsqu’ils étaient moins bons, juste pour le mythe.

Quel joueur vous paraît être l’incarnation de votre meilleure qualité ?
MP :
Iniesta pour la justesse de ses passes, et ses mouvements avec ou sans ballon. Il sait se démarquer pour recevoir le ballon ou créer des espaces pour ses partenaires.

Quel match vous a procuré votre plus grande joie de supporter ?
MP :
La victoire 3-0 du PSG contre Marseille, celui de l’époque de Luis Fernandez et de Ronaldinho.

Quel match vous a procuré votre plus grande joie de footballeur ?
MP :
Mon premier match au Parc des Princes. C’était en 8ème de finale de la Coupe de France contre Bastia, tous les supporters criaient mon nom !

En tant que supporter quelle défaite n’avez-vous toujours pas digérée ?
MP :
La défaite 5-0 du Real contre Barcelone. J’avais regardé le match avec un ami barcelonais, le cauchemar ! Mais il n’y avait rien à dire, il fallait juste s’incliner.

En tant que joueur quelle défaite n’avez-vous toujours pas digérée ?
MP :
C’est une défaite en finale d’un tournoi mondial organisé par Nike à Hong Kong. On a perdu 1-0 contre Fulminense qu’on avait battu en qualifications. Ce tournoi était très important pour le PSG et après cette défaite, plusieurs de mes coéquipiers du centre n’ont pas été conservés.

Pour vous, quelle est la plus grande injustice que le football ait connue ?
MP :
La main de Maradona.

Si le football devait avoir honte de quelque chose ce serait de…
MP :
C’est l’abondance, l’importance de l’argent. Depuis deux ou trois ans, c’est trop… Tout cet argent rend faux.

Quelle est la plus grande fierté du football ?
MP :
Le football est un langage universel qui dépasse les races et même les tensions ou les guerres entre les pays.

Propos recueillis par JG
Photo AFR José Lopes