A l’image de ses coéquipiers, Ben Sangaré a été secoué par le faux-pas commis à Bastia et le statut de relégable qui l’a accompagné. Mais le milieu de terrain a bien mis vite de côté les émotions contrastées d’un premier but personnel cette saison inscrit un soir de défaite. Car ce soir, face à Laval, peu importeront les performances individuelles ou même la manière, c’est une victoire du collectif val-de-marnais que tous les supporters de l’USCL attendent.
USCL : Battue par Auxerre et Bastia, l’USCL a chuté au classement pour se retrouver relégable. Dans quel état d’esprit est la maison cristolienne ?
Ben Sangaré : Cette défaite à Bastia a été dure à encaisser pour tout le monde. Elle nous a mis en position de premier relégable, ça a été un choc ! Mais c’est le genre de défaite qui réveille. Personne n’a envie de descendre ! Et puis le championnat est loin d’être terminé. A la limite, je préfère devenir relégable aujourd’hui plutôt qu’à deux ou trois matches de la fin. Aujourd’hui, il nous reste encore huit matches à jouer, huit matches pour nous sauver.
USCL : Dans ce contexte, votre premier but, inscrit à Bastia, vous permet de garder le sourire et de rester confiant pour le maintien de Ligue 2 ?
BS : Personnellement, j’aurais préféré ne pas marquer et repartir de Bastia avec une victoire ou un nul. Bien sûr, j’ai été content d’égaliser pour Créteil mais au final, mon but n’a servi à rien. La défaite a vite effacé la joie que j’ai pu avoir. Aujourd’hui, on ne doit penser que collectif.
USCL : Dès votre arrivée, au mercato, on vous a senti très à l’aise avec l’USCL. Prolonger votre aventure avec l’US Créteil-Lusitanos au-delà de votre prêt vous plairait-il ?
BS : J’ai été tout de suite mis à l’aise par les dirigeants et par tous mes coéquipiers. Le fait que je sois de la région de parisienne comme la présence de joueurs sénégalais ont été de vrais « plus ». Malgré le fait que je sois arrivé en cours de saison, je me suis beaucoup mieux adapté ici, à Créteil, qu’à mon arrivée à Arles-Avignon. A Créteil, comme à Arles, il y a une bonne ambiance dans le vestiaire mais aujourd’hui, je me sens à fond pour Créteil. Je serais très content de rester ici après la fin de mon prêt.
USCL : A la lutte pour le maintien, Créteil (18ème) et Laval (17ème) sont à égalité de points. Quelle est l’importance de ce match pour vous ? A quel genre de match faut-il s’attendre ?
BS : On n’a pas le droit à la défaite ce soir… Non ! En fait, on est obligé de gagner ! Même un match nul ne serait pas suffisant. C’est un concurrent direct, alors il faut arriver à mettre le plus de distance possible entre Laval et nous. Nos derniers face-à-face contre des adversaires directs comme Brest et Auxerre n’ont pas été très beaux à voir, mais ce soir, on s’en fout de faire un mauvais match ! Ce qui compte vraiment c’est le résultat. C’est un peu comme une finale. Cette rencontre, il faut qu’on l’entame mieux que les dernières et qu’on ne refasse pas les mêmes erreurs. On doit tous se donner à fond pour gagner contre Laval !
Propos recueillis par JG
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