L’USCL se teste à l’INSEP

Grâce à un partenariat conclu avec l’INSEP, l’USCL franchit un cap en termes de suivi médical de ses joueurs cette saison. Depuis mardi, par petits groupes, les Béliers se sont succédé pour effectuer une batterie complète de tests physiques et médicaux qui permettront au staff technique d’avoir un suivi individuel plus précis complet. Ludovic Genest, Vincent Di Bartolomeo, Boris Mahon de Monaghan et Mathieu Lafon évoquent leur passage.

L’US Créteil-Lusitanos disposera donc cette saison d’un partenariat unique avec l’Institut National du Sport, de l’Expertise et de la Performance. Cette structure bien connue des athlètes de haut-niveau suivra les joueurs l’USCL toute la saison. Si les Béliers connaissent déjà le lieu pour s’y être rendu à plusieurs reprises la saison passée afin de bénéficier de séances de récupération (cryothérapie, balnéothérapie), ils deviendront des habitués de l’institut basé aux portes de Paris (XII). Car, en plus d’un test d’effort, d’une échocardiodraphie, d’un bilan sanguin et urinaire ou d’un examen dentaire, les Béliers seront en contact toute la saison, même à Créteil, avec des représentants de l’INSEP. En effet, le nouveau médecin cristolien : Alain Frey n’est autre que le responsable du service médical de l’institut. Le deuxième kinésithérapeute, Fabien Wolfarth, exerce, lui aussi, au sein du pôle sportif de Vincennes.

 

Au sein de l’effectif, si certains joueurs comme Cheikh Ndoye, Vincent Di Bartolomeo, ou Ibrahima Seck avouent se sentir plus à l’aise avec les tests classiques effectués sur piste, l’ensemble des professionnels ont bien noté la professionnalisation du suivi médical.

« Ce n’est pas évident de courir avec un masque sur le visage et des électrodes branchées partout sur le corps » relate ainsi Vincent Di Bartolomeo qui « préfère courir en extérieur ». Par manque d’habitude à l’appareillage, Cheikh Ndoye, lui, regrette de ne pas avoir pu emmener le test d’effort au moins aussi loin que la saison passée. D’autres joueurs, comme Boris Mahon de Monaghan, qui découvrait lui aussi ces tests scientifiques, se sont bien accommodés de l’appareillage médical. Une chose est sûre, tous se félicitent de disposer de données scientifiques pour mesurer leur performance. « Le médecin m’a expliqué la fonction de la dizaine de courbes qu’on peut voir à la fin du test, c’est très précis » note Boris Mahon de Monaghan. Ludovic Genest, Mathieu Lafon et Vincent Di Bartolomeo renchérissent. « Tu sens que c’est carré » souligne ce dernier alors que les deux premiers notent l’évolution : « ça n’a rien à voir avec ce qu’on a pu faire la saison dernière, on vient vraiment de faire un bond en avant dans la professionnalisation du club. »

 

JG

Photo JML