Interrogé au sujet de la défaite concédée face à Nancy, Philippe Hinschberger revient sur le déroulement de la rencontre qui a opposé les Béliers à l’ASNL.
USCL.FR : Malgré une bonne première période, l’USCL s’est inclinée face à Nancy. C’est une défaite douloureuse?
Philippe Hinschberger : Bien sûr, les défaites sont toujours douloureuses, mais on a tellement montré deux visages sur ce match qu’on ne pouvait pas attendre mieux. On a fait une première mi-temps très bonne, presque parfaite, mais on aurait dû garder notre cage inviolée jusqu’à la mi-temps et le match aurait été différent. Ce score de 1-1 à la mi-temps n’est pas logique compte tenu des occasions qu’on s’est procuré face à une équipe de Nancy qu’on a sentie un peu empruntée.
USCL.FR : Comment expliquez-vous cette différence entre les prestations et les résultats?
PH : Je ne l’explique pas ! Je constate que ce sont nos limites en ce moment. On n’est pas efficace dans les zones de vérité. On prend beaucoup trop de buts et on se crée beaucoup trop d’occasions pour ne marquer qu’un seul but contre Nancy hier, ou Sochaux la semaine dernière. Le problème c’est que dans le football, il n’y a que cette efficacité dans les deux surfaces qui compte.
USCL.FR : Pourtant tous les adversaires de Créteil saluent la qualité de cette équipe…
PH : Il faut arrêter de dire qu’il y a de la qualité dans cette équipe. Aujourd’hui, on est relégable, alors Créteil est certainement une équipe de qualité mais on a nos limites aussi. On est la dernière défense du championnat et si on n’avait pas marqué autant de buts depuis le début de saison, il y a longtemps qu’on serait décroché au classement. On fait toujours les mêmes erreurs qui nous coûtent toujours les mêmes buts.
USCL.FR : Créteil est aujourd’hui relégable. Qu’est-ce que cela va changer?
PH : On n’était déjà à demi-relégable avant la journée mais peut-être qu’aujourd’hui, le fait que ce soit une réalité va nous recentrer sur la réalité. Tout le monde loue nos qualités mais on n’a gagné que deux matches sur quatorze. Il va falloir qu’on réfléchisse différemment. Je ne dis pas qu’on va tout jeter parce que quand je vois notre première période, je vois qu’on est en très net progrès. Alors on va continuer à travailler, à attendre des jours meilleurs, mais, pour qu’ils arrivent, il va falloir stopper les actions adverses, arrêter de prendre des buts et marquer quand on a les occasions.
Propos recueillis par JG
Photo AFR José Lopes